Contrairement à l’ancien président Biden, Trump a une politique extérieure plutôt isolationniste; il est beaucoup moins enthousiaste à envoyer de l’aide en dehors de ses frontières, que ce soit de l’aide militaire envers des pays comme l’Ukraine ou de l’aide au développement aux pays pauvres qui viennent d’endurer une catastrophe naturelle ou une guerre civile.
Par rapport au développement, Trump a déjà plusieurs fois soutenu l’abolition de l’USAID, une branche du gouvernement américain qui s’occupe de l’aide au développement. Ils ont, depuis 2001, dépensé une moyenne de 23 milliards de dollars par an. Son premier raisonnement était que c’était justement un gaspillage d’argent dont l’Etat américain ne bénéficiait pas.
Logo de l’USAID
Autre chose qu’il voulait abolir était le département de l’éducation. Le Président a signé un décret le 21 mars dans le but de commencer un procès de dissolution de celui-ci. Beaucoup d’Américains conservateurs estiment que l’éducation nationale devrait être directement contrôlée par le gouvernement et que dans son état actuel, ce département est pollué d’idées libérales.
Il faut savoir que le département de l’éducation ne s’occupe pas en 100% du système éducatif, ce qui est en majorité géré par les Etats individuels qui composent les Etats-Unis. Ce département effectue plutôt un rôle de conseil, d’où encore un argument en faveur de son abolition, vu que Trump l’estime être un gaspillage d’argent.
Les tarifs douaniers
Dès le premier jour à la Maison Blanche, Trump a annoncé qu’il allait mettre en place des tarifs douaniers envers beaucoup de pays. Il a initié une guerre commerciale avec la République Populaire Chinoise qu’il avait d’ailleurs commencée lors de son premier mandat, mettant en place des tarifs de 54% sur toutes les importations. Il s’en est également pris au Canada et au Mexique avec des tarifs de 25% sur l’acier et l’aluminium, justifiant ses actions par leur importation de drogues et d’immigrés illégaux sur le territoire américain.
Le 2 avril, un jour surnommé par Trump en tant que le Jour de Libération, il a également annoncé un tarif universel de 10%, en laissant en place les tarifs douaniers plus élevés sur la Chine, l’Union Européenne, le Canada, le Mexique, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Trump durant Liberation Day, tenant un tableau contenant tous les tarifs douaniers qu’il compte mettre en place (Ceux-ci ont subi des changements il y a quelques jours)
Une chose qui pourrait surprendre les gens est le fait que Trump n’ait pas imposé de tarifs sur la Russie. Son argument était que le commerce Russo-Américain était déjà inexistant à cause des sanctions imposées par le cabinet Biden-Harris et ne va donc pas impacter l’économie américaine.
Russo-Américain était déjà inexistant à cause des sanctions imposées par le cabinet Biden-Harris et ne va donc pas impacter l’économie américaine.