Close-up view of a chess match featuring black and white pieces and a chess clock.

Le Collège en finale du championnat d’échecs !

Ce dimanche 23 mars auront lieu les finales francophones du championnat inter-écoles d’échecs organisé par la F.E.F.B. (Fédération Échiquéenne Francophone Belge). Notre Collège a la chance d’y être représenté par deux équipes d’élèves du parascolaire Échecs (degré supérieur) tenu par Madame Polin, tous les lundis midi au CDI.

Tout d’abord, nos héros du plateau ont pris part aux rencontres bruxelloises. La première équipe, composée de Maxime Hauchamps (4T9), Thomas Wezel (5T5), Lucas Man (6T1) et Maxime Maes (6T5), est restée invaincue en avec six victoires et une égalité et a terminé la journée dans les premiers du classement. La deuxième équipe, quant à elle, composée d’Henri Belleflamme (5T5), Clément Boedt (5T7), Maxime Kowalczuk (3T1), et Violette Fonteyn (6T3) a elle aussi décroché sa qualification en se classant plus ou moins à la moitié de la classification. 

Comme il convient à un tournoi d’échecs, le championnat se déroule en système suisse. Les principes en sont très simples : chaque équipe affronte des adversaires qui, jusqu’à présent, ont remporté plus ou moins le même nombre de points. Chaque match consiste en quatre duels individuels entre membres d’équipes opposées. Chaque victoire rapporte un point à une équipe. A la fin des quatres manches, le groupe avec le plus de gains remporte un point. Ainsi, on peut gagner 4:0 si les joueurs d’une équipe gagnent toutes les parties. Et ainsi de suite durant toutes les sept rondes.

5 questions à Maxime Hauchamps

Nous avons profité de l’occasion pour interviewer l’un des participants, Maxime Hauchamps, porteur du prestigieux titre de maître. Il a déjà participé à de nombreuses compétitions aussi bien en Belgique qu’à l’étranger

HEURE DE FOURCHE : – Comment as-tu découvert les échecs ?

MAXIME HAUCHAMPS : – Alors, mon père m’a appris quand j’étais petit. Je crois que j’avais six ans quand j’ai commencé, et au début, je n’aimais pas trop. J’ai recommencé à m’y intéresser lorsque j’avais neuf ans et demi ou dix ans, et j’ai recommencé à jouer aux échecs par après.

Combien de temps consacres-tu aux échecs par jour ?

-Je dirais que ça dépend des jours. Les jours de week-end je peux faire plus, mais généralement je dirais environ deux heures par jour, quelque chose comme ça.

Qu’aimes-tu le plus dans les échecs ? Quel côté de ce sport te fascine le plus ?

-Ce que j’aime le plus dans les échecs ? Je ne saurais pas dire ce que j’aime le plus. J’aime le fait de pouvoir être vraiment le maître de mes pièces, avoir ce côté de leader où je peux décider de qui fait quoi, avoir ce côté stratège.

Qu’est-ce qui fait qu’on est un bon joueur d’échecs ? Quelles sont les qualités requises ?

-Je pense déjà qu’il faut être combatif, parce qu’il y a toujours des ressources qu’on ne soupçonne pas au début, et après que l’on pourrait toujours trouver. Il faut aussi être patient, parce que ça prend du temps avant de devenir bon aux échecs. Au début ça peut être un peu frustrant si on ne joue pas très bien car parfois, on perd des parties simplement parce qu’on ne possède pas encore le niveau nécessaire pour faire mieux..

-Quel est ton objectif à long terme en lien avec les échecs ?

-A long terme, j’aimerais bien être grand maître.C’est le titre le plus élevé que l’on peut posséder aux échecs. Si j’arrive à atteindre cela, je me concentrerai sûrement plus sur l’enseignement du jeu.

Nous souhaitons le meilleur aux participants en espérant qu’ils se qualifieront pour la finale nationale du 29 mars, à laquelle aux meilleurs francophones viendront s’ajouter les néerlandophones.

Photos : 

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