Cette année, plusieurs reproductions de peintures de la fin du XIXe siècle sont venues décorer les murs de l’Avenue du FabLab dans les caves au sous-sol du Collège. Cela a été rendu possible grâce à l’imprimante vinyle installée au CréaLab, dont la mission principale est de former tous les élèves aux STEM (Science, Technology, Engineering, Mathematics), tout en permettant la réalisation de travaux sur toile. Voici les premiers exemplaires accrochés au mur, d’autres viendront bientôt s’y ajouter.
Toutefois, l’initiative n’est pas encore terminée avec en perspective d’autres œuvres impressionnistes. Les élèves intéressés pourraient se joindre au projet pour donner place à l’art au Collège.
Voici les premiers exemplaires accrochés au mur, d’autres viendront bientôt s’y ajouter.
Impression, soleil levant – Claude Monet – 1872
On peut sans aucun doute considérer Impression comme un travail révolutionnaire. En effet, c’est elle qui a donné le nom à un courant artistique entier : l’impressionnisme. Dans ce tableau, Claude Monet représente le port du Havre, ville de son enfance. Les grues et les cheminées symbolisent la révolution industrielle. Il ne sera pas le premier à s’inspirer des levers et couchers de soleil, nombreux étaient les peintres à l’avoir précédé, avec notamment Eugène Delacroix ou William Turner. A ne pas manquer au musée Marmottan Monet de Paris.
Raboteurs de parquet – Gustave Caillebotte – 1875
Ensuite, nous voici en présence d’une peinture réaliste, courant ayant introduit l’impressionnisme de Gustave Caillebotte. La trivialité de la scène était assez novatrice pour son temps puisqu’on a osé représenter les classes inférieures de la société, à savoir le prolétariat urbain, chose impensable auparavant. Aujourd’hui, la toile est conservée au célèbre musée d’Orsay à Paris.
Femme à l’ombrelle dans un jardin – Auguste Renoir – 1875
Juste à côté, nous tombons encore une fois sur un chef-d’œuvre impressionniste, cette fois-ci d’Auguste Renoir, spécialisé dans les portraits, mais pas seulement. Après avoir laissé plus de 4000 tableaux, il mérite amplement sa place au panthéon de l’art français. A découvrir au musée national Thyssen-Bornemisza de Madrid.
Le Pont de Courbevoie – Georges-Pierre Seurat – 1886/7
La prochaine œuvre sur notre chemin date de la même année que l’autoportrait de Van Gogh. Georges Seurat y a utilisé la technique du pointillisme pour créer cet effet de décomposition de lumière si présente chez certains impressionnistes dont Pissarro et Signac. Il est intéressant de remarquer que le paysage a subi une grande métamorphose dès lors. Après la Seconde Guerre mondiale, la tranquille banlieue de Courbevoie, située à l’extérieur de Paris, a laissé place à un imposant quartier d’affaires : La Défense. Cette œuvre est disposée à la Courtauld Gallery de Londres.
Autoportrait au chapeau de feutre gris – Vincent van Gogh – 1887/8
Le fameux (post)impressionniste néerlandais a laissé derrière lui une quarantaine d’autoportraits différents. Celui-ci a été réalisé durant le séjour de Van Gogh à Paris de 1886 à 1888, juste avant son départ pour la Provence. Aujourd’hui, on peut admirer la toile originale au musée Van Gogh à Amsterdam.